CEFN membres mettre en lumière sur Ubong Ambrose

Dites-nous ce que vous faites au sein du gouvernement du Canada, ce qui est unique dans votre travail ?

Je suis un employé résilient d’une grande entreprise canadienne et j’ai plutôt utilisé mes 12 années de sous-emploi et de salaires bas pour communiquer les besoins d’inclusion et d’appartenance et j’ai aidé à ouvrir une entreprise à tout le monde et surtout à ceux qui ont la même couleur de peau que moi.

Comment avez-vous atterri au gouvernement du Canada ?

Je voulais travailler dans la fonction publique ou dans une organisation alliée après ma maîtrise en gestion de l’ingénierie. A la fin de 2011, j’ai passé un entretien et j’ai obtenu d’excellents résultats pour un poste de niveau non débutant au sein d’une société d’État canadienne. On m’a ensuite annoncé que le poste pour lequel j’avais passé l’entretien avait été transformé en poste syndical et que les candidats externes n’étaient donc plus pris en considération. En 2012, j’ai décidé de retirer mes diplômes de l’enseignement supérieur de mon CV et de le soumettre par l’intermédiaire d’une agence pour un poste de niveau 1 (non qualifié) d’aide à l’expédition et à l’emballage au sein de la même société d’État, et j’ai obtenu un emploi immédiatement. C’est mon ami, qui a également dû cacher ses diplômes pour obtenir un poste dans le domaine de l’expédition et de l’emballage, qui m’a conseillé de faire de même

Quelle est la réalisation professionnelle dont vous êtes particulièrement fier ?

Grâce à la rédaction de lettres, dont certaines ont été envoyées en copie au bureau du Premier ministre avec des remerciements de ce dernier, et à un engagement positif avec les différents niveaux d’employés, y compris le préseident, les vice-présidents et d’autres niveaux de direction, et bien sûr avec la pandémie de Covid qui a clairement montré comment ne pas faire de discrimination, mon organisation s’est dotée d’un directeur générale à l’écoute qui a été nommé à la tête de l’organisation il y a cinq ans, Je suis fière que, même si je suis toujours sous-employée et que je touche un salaire équivalent à celui que je gagnais en tant qu’opératrice (de machine) dans l’organisation, bien que je sois un professionnel multi-certifié placée au niveau C dans mon rôle actuel, je suis heureux que mes meurtrissures et celles d’autres personnes comme moi permettent à l’entreprise et au pays de devenir plus inclusifs et que les gens aient un peu plus le sentiment d’appartenir à la société. L’un des vice-présidents de mon entreprise est aujourd’hui, noir! J’ai participé à l’élaboration du plan d’action original de l’organisation en matière d’accessibilité et je travaille également sur certains programmes d’IED, ce dont je suis également fière.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre carrière ?

Servir le public canadien, créer des produits qui célèbrent notre diversité, nos symboles nationaux et nos événements. Le travail consiste à fournir un accès significatif à tous, en particulier aux personnes vivant avec un handicap.

De quoi êtes-vous vraiment fier ?

La vie, mes enfants, la création et la diffusion de contenus qui inspirent de nombreuses personnes et qui survivront à des générations malgré les obstacles qui nous entourent.

Comment restez-vous motivé ?

J’ai foi en Dieu, je prie, je loue et je me connecte avec des frères chrétiens et des membres de la communauté.

Qui vous inspire ?

La vie désintéressée de Jésus-Christ, Nelson Mandela.

Quels sont vos intérêts personnels ou vos passe-temps ?

Je lis, j’écris, je blogue, je chante, j’enseigne et je prêche.

Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner à quelqu’un qui vient de commencer sa carrière ?

Travaillez dur, ne soyez pas trop instruit si vous avez l’intention de travailler dans le service public, sauf si vous travaillez dans des domaines spéciaux/professionnels qui requièrent une éducation supérieure. Les qualifications requises pour faire carrière dans la fonction publique canadienne sont le baccalauréat ou moins, même si, d’après ce que j’ai pu constater, la croissance avec le baccalauréat ou moins ne semble pas concerner les canadiens non caucasiens, d’où la raison pour laquelle tant d’entre nous, dans l’autre partie de la population, consacrent tant d’efforts et de ressources à suivre des études pour obtenir des diplômes/qualifications de haut niveau.

 

Quels sont vos objectifs de carrière et où vous voyez-vous dans cinq ans ?

J’aimerais faire partie de ceux qui font des recherches, analysent des données et élaborent des politiques qui créent une société et un pays plus équitables pour tous les canadiens. C’est ce que j’envisage de faire dans les cinq prochaines années.